En préparation du spectacle Les Colporteurs du Couserans, les 25, 26 et 27 Juillet au stade des 4 Vallées à Audressein-Castillon, la Guerre des Demoiselles organise 2 conférences, à 17 h, au salon d’honneur de la mairie de Saint Girons.
Le 24 mai 2025, Emmanuel Bonté, président de l’association du musée des Colporteurs de Soueix Rogalle animera une présentation sur l’histoire remarquable d’un visionnaire au temps des colporteurs.
Maurice Souquet, gérant d’un magasin à Soueix Rogalle, se fascine pour les sciences naissantes de cette fin du XIX ème siècle. Il installe une des premières centrales de production d’électricité en Ariège pour éclairer son magasin et vendre « la lumière » aux habitants de son village
Il équipe les marchands ambulants d’articles tel que chapelets, médailles, mercerie, savons, peignes et surtout de lunettes, expérimentant les toutes nouvelles techniques de contrôle des défauts de la vision, de l’optomètre : appareil tout juste inventé en Angleterre.
La conférence proposera la découverte de son parcours et croisera les chemins d’illustres visionnaires que sont : Jules Verne, Thomas Edison, Aristide Bergès, Nikola Tesla ou Emile Zola.
Le 14 juin 2025, Jean Joseph Peyronne (titre) nous parlera de la vie des familles du Couserans au début du XIX° siècle. Elles produisaient pour se nourrir et vendaient le surplus au marché le plus proche afin de financer outils et habits.
Chaque communauté villageoise se distinguait de ses voisines par son parler, ses us et coutumes. L’historiographie locale met en évidence les nombreux conflits concernant les enjeux territoriaux quant aux estives et à la circulation des bestiaux.
Les communautés villageoises étaient organisées autour d’un chef-lieu. Massat, Seix, Sainte-Croix Volvestre, Saint-Girons, Sentein et Castillon. Elles connaissaient une grande affluence les jours de foire. Il faut dire que ces évènements attiraient de nombreux chalands venus aussi des régions du Pallars ou du Val d’Aran.
La plupart du temps ces vagabonds, qui avaient rompu avec leur milieu familial, partaient sans rien dire afin de ne pas jeter l’opprobre sur leurs familles. Bien souvent ils étaient rejetés par leur mère, leur conjoint.
Les métiers ambulants, comme les marchands, les chanteurs, les colporteurs et différents saltimbanques se situaient aux limites du vagabondage.
Menacés à chaque instant en cas de mauvaises affaires, de perte du fameux passeport, ils pouvaient se retrouver hors-la-loi du jour au lendemain. A cette époque la frontière entre vagabonds et ouvriers sans travail et sans asile était très perméable.
En cas d'intempéries, le SPECTACLE SERA ANNULÉ